Mille Perthuis
Livre 1 – La sorcière sans nombril de Julia Thévenot

Couverture de Anne Zeum

Premier tome d’un diptyque de fantasy inventif, chaleureux et trash: une histoire de sorcières qui renouvelle le genre, par l’autrice de Bordeterre.

Quand, du haut de ses quinze ans, Ortie se retournait sur son enfance, c’était là qu’elle se retrouvait: sur le sofa de Tante Viv, entre ses deux sœurs. Épine, préadolescente aussi brillante que contradictoire, source infinie de portes claquées, qui remplissait 90 % de l’attention de leur sorcière de mère. Et la petite Ronce, qui avait une façon bien personnelle d’occuper les 10% restants. C’est à cette époque-là que tout a vrillé. Là qu’Ortie a commis un impair de catégorie supérieure, qui lui a pavé la voie vers de très sérieux problèmes.

Présentation de la maison d’édition – Gallimard Jeunesse

Boubou a eu du mal à lâcher ce roman presque impossible à résumer.
Nous suivons Ortie, jeune sorcière rêveuse, ses deux sœurs Epine et Ronce également sorcières, de l’enfance d’Ortie à ses 15 ans.
La force qui guide chacune des sorcières et lui permet de suivre son destin est son nord. Ortie a caché le sien, il y a longtemps dans un endroit où elle ne peut plus le récupérer.

On trouve autant de magie, de poésie que de quotidien et de nature au fil des pages, donnant un goût d’aventure à cette lecture. Le style de Julia Thévenot est précis et fluide, la magie qu’elle décrit est semée d’embuche, elle fait trébucher, elle est poétique… Elle renvoie à l’intime, à l’étrange, elle questionne.
Elle nous transporte avec sa plume dans une atmosphère psychédélique, drôle, fantasque et intense.

Son nombril était comme un mystère au cœur de sa maison qui en était un autre, au cœur de la magie qui en était un plus grand encore

Une pépite dont le seul vrai défaut et de nous faire attendre pour suivre les aventure d’Ortie.