Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll à travers l’œuvre de Yayoi Kusama aux éditions Hélium
À l’occasion des 150 ans de la parution du classique de Lewis Carroll, une nouvelle version illustrée qui détonne par son explosion créative et son originalité.
Les illustrations psychédéliques, extraites de l’œuvre de l’artiste Yayoi Kusama, s’accordent merveilleusement au texte, de manière presque étrange. Couleurs flamboyantes, abondance de ronds, incessants jeux sur la typographie et la mise en page, le texte et les images s’entrelacent et se superposent, créant un lien sans cesse renouvelé et modernisé avec le monde rêvé de l’auteur.
Avec la traduction de Jacques Papy, initialement publiée par Jean-Jacques Pauvert.
Présentation de la maison d’édition – Editions Hélium
Yayoi Kusama est une artiste contemporaine internationalement reconnue pour ses installations immersives. Atteinte de trouble obsessionnel, elle décline les pois à l’infini, ceux-ci envahissent complètement son espace, elle crée des œuvres principalement abstraites répétant le principe d’accumulation compulsive.
Yayoi Kusama dit d’elle :
» Ma vie est un pois perdu parmi des millions d’autres pois «
Quand elle confronte son œuvre à celle d’Alice au pays des merveilles crée par Lewis Carroll, elle n’y représente aucun lapin blanc, aucune tasse de thé. Nous y retrouvons les points qui caractérisent son œuvre ainsi que des formes telles que des champignons, des formes géométriques ainsi que des jeux typographiques.
Son univers visuel s’accorde parfaitement au texte. Les images se superposent, s’entrelacent, se mêlent au texte créant ce lien unique entre l’œuvre de l’auteur et celui du monde rêvé par l’artiste.
©qUENTIN mENARD 
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Cette version de l’œuvre de Lewis Carroll détonne par son explosion créative et son originalité.
Cet album se termine par une page jaune remplie de points blancs sur laquelle il est écrit :
« Moi, Kusama, je suis la Alice au pays des merveilles des temps modernes. »
Cette phrase fait écho au souvenir d’enfance qui fonde la légende de Yayoi Kusama associant le début de sa vie d’artiste à une hallucination d’une inquiétante étrangeté qui s’était manifestée autour de la table familiale : les fleurs rouges de la nappe se multipliaient sur le plafond, les murs, le sol et sur elle-même.